Mieux vaut tard que jamais. Désolé pour ce long silence concernant vos projets mais je vous propose un commentaire comme l'inspiration m'est venue à l'examen de vos travaux et de vos parcours pour cette édition de Nouveaux médias.
Je dois dire que je considère de la plus haute importance ce retour sur la démarche amorcée ensemble à l'automne 2008, lorsque j'avais solicité votre implication pour la création du plan de cours de cet hiver.
Nous avions déterminé , entre autres, que nous devions tenter de faire entrer les arts médiatiques dans le réseau des galeries d'art de Québec. En relisant le plan de cours, j'ai réalisé que nous avions perdu de vue notre objectif. Nous avons dérivé vers des sentiers plutôt inexplorés dans le programme. Ce que j'ai remarqué d'extraordinaire dans cette exode aléatoire c'est la diversité des approches qu'ont épousée, de leur propre chef, les participants au cours. C'est ce qui me permet de dire que nous avons eu droit à l'expression d'une profonde autonomie.
Les micros-équipes qui se sont formées ont semblé fonctionner sauf exception en synergie étonnante.
L'objectif aura finalement servi de fronde pour vous amener plus près de vos limites et c'est parfait comme ça. J'ai hâte de voir où vos successeurs nous entraîneront.
Bravo, vous êtes parvenus à faire du cours de Nouveaux médias votre cours!!! Mission accomplie, c'est tout à votre honneur.
p.s. À propos des notes...
Qui dit autonomie dit également liberté. Certains ont choisi de se tenir un peu loin des balises d'évaluation, je les respecte, mais c'est ce qui explique la moyenne si faible. Pour tout vous dire, je crois bien plus au sens qu'à la valeur. Le sens ne se compte pas mais il se partage, se communique, se transforme. En arts, c'est le sens qui permet de repousser les limites pas les notes figées des carnets. Les notes témoignent de l'atteinte d'un standard préexistant, en un mot elles quantifient la capacité à copier un idéal.
Hors, plusieurs d'entre vous se sont affranchi de leur cadre. Dans ce contexte, la faiblesse de la note s'explique beaucoup plus par l'échec d'un système à pouvoir s'ouvrir sur l'autrement plutôt que sur l'individu à la note faible...
La meilleure façon d'arrêter d'apprendre, c'est de pratiquer la comparaison et le jugement.
mardi 26 mai 2009
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