jeudi 12 février 2009

Le vrai sens de donner/recevoir

Projet tranquille et peinard devient tumultueux: sortie de l'académique!

Plusieurs réactions variées et justifiables:

- certaines personnes peinent sous l'engagement accru que commande tout exercice de sortie du cadre (une commande claire et sans incidence extra-académique serait vraiment plus reposante)

- certaines personnes sont piquées au vif de leurs valeurs, de leur raison d'être parce qu'elles se sentent manipulées

- d'autres profitent de l'occasion pour s'affirmer et comprendre la nature humaine encore davantage.

J'accepte toutes ces réactions, je les accueille, je les écoute: elles ont toutes une grande valeur que nous évaluons encore mal. Je vous encourage à la patience.

Remettons les choses en perspective, dégageons-nous de la peur. En fait personne n'est menacé (pas de perte de vie en vue). Je vous rappelle la contrainte centrale: faire un produit culturel qu'on aime!!!

L'épisode de cette semaine nous permet de définir ce que nous ne voulons pas. Pouvons-nous nous servir de la puissance de ce sentiment pour écouter ce que nous voulons et qui devrait se situer à l'endos de cette médaille?

Je vous propose l'idée que se donner à soi ce que l'on veut est un acte altruiste!

Nous créeons ainsi l'exemple que le rêve est quelque chose de possible. Nous devenons un exemple positif de réalisation personnelle.


En nous donnant, nous faisons preuve de générosité envers nous-mêmes. Reste que nous devons recevoir ce que nous avons fait. Par recevoir, j'entends accueillir la tentative d'ouverture à l'extérieur qu'implique l'acte de création. Je reprendrais l'image de Laurie qui compare l'oeuvre à un enfant. Cet enfant que vous avez été, qu'on a accueilli dans ses tentatives d'évoluer.

Pouvons-nous avoir la même attitude face à nos oeuvres que nous aurions face à un enfant en apprentissage?

Le plus important pour moi, c'est de trouver cette attitude, cette patience, cet émerveillement face à la naissance, à la promesse d'un embryon. Cet embryon c'est nous...


Alors même dans une indifférence générale si notre don arrive à trouver notre réception, nous atteignons cet enviable équilibre du présent qui touche et arrête le temps, plaçant sur le même pied celui donne/reçoit à celui qui reçoit/donne.


Est-ce que mes propos sont compréhensibles pour vous?


PS: j'espère que vous aurez compris que le party est loin d'être une fin pour moi, c'est seulement un moyen, un outil, ...

1 commentaire:

Darklua a dit…
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